Misereor est aux côtés des plus faibles
Misereor s’engage en faveur des maillons les plus faibles de la société: c’est-à-dire les pauvres, les malades, ceux qui ont faim et qui sont défavorisés. Peu importent leur origine, leur religion, qu’ils soient hommes ou femmes. Misereor entend incarner une charité active, attitude chrétienne fondamentale. Car les pauvres sont des frères et des soeurs qui ont le droit de vivre dans la dignité ; ils peuvent compter sur le soutien de Misereor. L’oeuvre Misereor ne peut pas poursuivre d’autres objectifs que la promotion du développement. Le mandat confié par les évêques allemands exclut l’appui aux mesures de nature pastorale ou missionnaire.
« Misereor super turbam – J’ai pitié de la foule... » (Mc 8, 2).
C’est cette parole de Jésus dans l’évangile qui a donné son nom à l’OEuvre. Et jusqu’à aujourd’hui, l’engagement de Misereor se caractérise par cette proximité, cette compassion à l’égard des gens dans la détresse.
Le rêve d’un monde plus juste
Il y a autant de projets de développement que la pauvreté a de causes et de visages. Les projets de développement ont néanmoins tous un point en commun : ils s’adressent à l’ensemble de la personne. Parallèlement à la satisfaction des besoins essentiels – sécurité alimentaire par exemple –, ils contribuent aussi à défendre les droits des personnes et à les faire accéder à une vie digne.
L’idéal serait un monde où tous les hommes participeraient à la mise en œuvre du bien commun, où la diversité culturelle existerait et serait même recherchée, où l’égalité des droits serait réalité. Tels sont les objectifs ultimes poursuivis lors de la planification des projets.
C’est pourquoi les projets de Misereor renforcent l’initiative personnelle et collective des pauvres et les encouragent à exprimer leurs aspirations et leurs besoins – non comme des demandeurs en position d’infériorité mais comme des personnes qui connaissent leurs droits et leurs obligations. Un tel appui contribue à ne pas rendre les pauvres dépendants de l’aide étrangère.
Misereor fait confiance aux partenaires locaux
Lorsqu’un nouveau projet est mis en chantier, cela ne signifie pas que l’on envoie, dans la région concernée, des experts en développement avec des solutions européennes toutes faites dans leurs bagages. Misereor s’appuie sur l’expérience de ses partenaires sur place : institutions ecclésiales, organisations non gouvernementales, associations sociales et instituts de recherche avec lesquels elle travaille étroitement, depuis parfois des décennies. Ce sont ces partenaires qui définissent, avec les bénéficiaires, le développement à mettre en oeuvre et qui réalisent concrètement les projets. Misereor les conseille avec son expertise et apporte des fonds.
Misereor s’engage sur la transparence
Misereor dépense les moyens financiers à sa disposition de manière responsable et économe et rend régulièrement des comptes à ses bailleurs de fonds, qu’ils soient publics ou privés. Des procédures de contrôle multiples, en interne comme en externe, garantissent un usage transparent des fonds.
Misereor s’impose à elle-même et donne à ses partenaires des règles très claires. Tous les secteurs sont soumis à des contrôles réguliers. Des codes de bonne conduite pour le personnel et les cadres visent à empêcher toute forme de corruption ou d’abus. Pour garantir la plus grande transparence possible, il est impératif de publier, à intervalles réguliers, des rapports sur l’origine et l’emploi des ressources financières. En outre, l’efficacité du travail de développement et des projets financés par Misereor est passée en revue par des évaluateurs externes et fait aussi l’objet d’un rapport annuel d’évaluation qui est public.